Aujourd'hui, nous vous présentons "DYSTOPIK", un collectif fraîchement formé qui lance son activité avec un premier open air le 8 septembre au spot de la rivière b. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Maxime et Samy à l'origine de cette initiative, pour qu'ils nous parlent de leur projet.
DYSTOPIK, c'est avant tout une histoire de famille, animée par des valeurs de partage et de convivialité, que Samy et Maxime incarnent à travers leur personnalité.
Mais DYSTOPIK, c'est aussi une volonté de faire découvrir de nouvelles sonorités et d'élargir le spectre de ce qu'est la musique électronique à Toulouse.
"Le but, ce n'est vraiment pas d'aller chercher des grosses têtes d'affiche et de faire du pognon. Pour ma part c’est de faire jouer des artistes français principalement et locaux émergents, passionnés et investis à fond dans leurs art, et qui font de la musique qui nous plaît.."
– Samy @Kmyle
Cette approche découle d'un constat difficile : il est actuellement compliqué de trouver des propositions éclectiques sur la scène toulousaine, en raison du monopole exercé par quelques grands clubs toulousains qui, malgré eux, régissent l'agenda musical de la ville.
Cette problématique impacte directement les artistes locaux émergents, qui peinent à trouver des scènes pour présenter leur travail à un public. DYSTOPIK se positionne donc comme un revival des petites scènes, telles que le White ou le Dynamo autrefois, qui avaient permis à ses fondateurs de lancer leurs projets musicaux respectifs.
Fidèle à cette philosophie, la direction artistique du projet s'oriente vers des performances plus longues que le standard d'une heure, et des programmations guidées mais ouvertes.
"Ce qu'on s'est dit au départ, c'est que ce serait cool que les artistes puissent s'exprimer sur de plus longues durées. En live, tu te retrouves souvent en club ou en festival avec peu de temps pour jouer..."
– Samy @Kmyle
Maxime, de son côté, souhaite rassembler un public mêlant anciennes et nouvelles générations d'amateurs de musique électronique, autour d'événements qui leur ressemblent : une musique pointue, mentale, qui fait danser mais aussi réfléchir.
"C'est pour les gens qui ont une vie de famille, pour ceux qui n'ont pas envie de sortir en club, comme moi par exemple, ou pour ceux qui sont en soirée et qui cherchent un endroit sympa pour faire un after ailleurs que dans un endroit glauque."
– Maxime @SRX
Pour leur premier événement, le collectif vous donne rendez-vous au bord du Touch, spot où Maxime posait déjà du son 10 ans plus tôt et accueillait chaque dimanche des pointures de la musique techno comme par exemple l'international barcelonais Flug et bien d'autres. Ce lieu offre un cadre agréable, idéal pour se détendre l'après-midi ou pour danser en soirée, avec une capacité allant de 250 à 300 personnes, respectant ainsi la volonté de rester un événement intimiste.
La tête d'affiche de cet événement sera Kmyle, l'un des DJs TECHNO et producteur toulousain des plus prolifique de la ville rose et dj résident du célèbre after parisien “After O’Clock” au Glazart.
Pour le reste de la soirée, la programmation mettra en avant principalement des membres du collectif, notamment Lucas KLU et SRZ et enfin Dam Elise, une DJ toulousaine, résidente du boudoir moderne qui propose une techno un peu plus lente et solaire.
Concernant les tarifs, l'idée est de proposer des événements aussi abordables que possible. Avec un billet d'entrée à 6 euros et un bar à prix raisonnables pour l'événement à venir, on peut dire que c'est mission accomplie.