Iris Oiram, un artiste complet !

Producteur, compositeur, chanteur, musicien, DJ, régisseur son pour les compagnies de théâtre… Iris Oiram trentenaire, de son vrai nom Mario Cardillo, a plus d’un tour dans sac ! Comme une majorité d’artistes, il commence très tôt par le piano. Amoureux du son, il fait un passage au conservatoire jusqu’à ses 17 ans avant de rentrer dans un groupe de rock. Mario s’essaye à la guitare, il adore et l’adopte : “J’étais chanteur et compositeur pendant dix ans du groupe de rock Codex. On est parti en tournée, puis on s’est installé à Brighton (Angleterre) une année”, explique l’artiste. Si certains membres ont eu le mal du pays, Mario, lui n’avait qu’une envie : rester en Angleterre pour stimuler sa créativité : “ Je viens de la pop anglaise et ça m’a totalement inspiré. Je suis un grand fan de Gorillaz et Radiohead. Pour moi, la musique anglophone est clairement avant-gardiste”, assure Iris Oiram.

Du rock à l’electro

Entre les deux genres, le coeur balance pour Mario, mais l’electro se dessine davantage : “Le rock et la guitare m’a mené vers l’electro. Tout ça c’est grâce à la composition”. Avec Codex il sort plusieurs EP, puis il décide de prendre son indépendance en compagnie du batteur du groupe, JGTK. Une collaboration qui se poursuit encore aujourd’hui, où ils co-produisent ensemble leur dernier EP qui sort le vendredi 23 février : Intérieur Cuir.

La Melodic Techno aérienne

Récemment, Iris Oiram a signé avec TOU FCKN LOUZ, une association qui lui ressemble : “J’avais envie de trouver un crew qui me ressemble. C’est un groupe de potes avec qui je me suis très bien intégré. Ce qui m’a poussé à rentrer chez eux c’est l’importance de l’aspect mélodique des sons”, précise-t-il. En effet, le style d’Iris Oiram vogue entre la Melodic Techno à de la Minimal en passant par de la Techno Pick Time. Il intègre du chant à ses compositions, ce qui donne un effet planant où le temps est en suspend : “J’ai toujours aimé la Techno, cependant j’avais envie d’un caractère plus organique sur scène, donc j’ai ajouté le chant. C’était logique car je n’ai jamais arrêté de chanter. En plus, il y un côté intime et un rapport au public différent”.

Une concentration à son maximum

Quand l’artiste doit monter sur scène, le palpitant lui prend la gorge. L’exercice du live est d’autant plus complexe pour Iris Oiram qui doit jongler avec plusieurs instruments en même temps : “J’ai mon contrôleur Ableton, mon synthé externe, ma guitare et une pédale d’effet chant pour modifier ma voix. Je dois passer de l’un à l’autre avec fluidité. C’est contraignant, mais quand ce sont tes morceaux à toi ce n’est pas le même sentiment. Je veux offrir une prestation en immersion, c’est pour cette raison que je travaille avec un éclairagiste pour réaliser un show de lumière en même temps que le set”.

Iris Oiram jouera au Cri de la Mouette le 16 février et le 31 mai, le 2 mars à Foix et le 8 mars au Full House.