Le festival Dans ma Cité revient pour la cinquième édition en mai. En plein cœur de la cité médiévale de Carcassonne, le bar à vins accueille de nouveau l’événement électro mêlant musique, art visuel et patrimoine.
Cette année, «Dans ma Cité» prend une nouvelle dimension avec la venue d’artistes européens aboutis du 29 au 31 mai, tels que Traumer, Jennifer Cardini, et trois dj du label Toy Tonics (Kapote, Gee Lane et Sam Ruffillo). Avant qu’une tête d’affiche ne prenne le relais tous les soirs, des DJ techno et house de la région seront aux platines, une occasion en or de se montrer.
« C’est un projet ambitieux, on souhaite donner au public carcassonnais l’opportunité de rencontrer des artistes parmi ce qui se fait de mieux en Europe, mais également servir de levier pour faire découvrir tout ce qu’il y a de meilleur dans la scène régionale » raconte Janoz. T
ous défileront aux platines de 17 à 22h, y compris l’organisateur lui-même, qui mixera le temps que le public arrive, avec en fond, une installation de l'artiste Bibi et des œuvres du peintre Olivier Barthe.
Le bar à vins, situé dans la cité classée au patrimoine Mondial de l’UNESCO, à proximité des remparts, et offrant aux visiteurs une vue sur la cathédrale depuis ses jardins, n’est pas anodin pour Janoz, «on essaye de se hisser avec nos moyens à la hauteur de ce que représente ce magnifique lieu».
Passionné de patrimoine, il a pour habitude de se produire dans des sites historiques dans un projet courant «Vertigo».
Ayant grandi et fait ses premiers pas dans la musique techno à Carcassonne, il ajoute « Je déambule dans les rues de la cité depuis mon adolescence. On considère la cité comme un lieu de vie, mais aussi de création artistique. Ici, on est dans l’esprit d’une cité qui vit, qui n’est pas sacralisée, et dont on souhaite inscrire l’événement parmi ce qui l’a fait vivre.»
En tout, ce sont 600 places par soir qui sont mises en vente sur le site du festival. Programmation renforcée oblige, le festival sera pour la première fois payant, sans pour autant proposer des prix exorbitants. Des tarifs proportionnels en fonction du nombre de soirées sont disponibles, « On souhaite conserver les valeurs qui sont les nôtres, on ne veut pas exclure les gens pour des raisons financières».
Cette nouvelle édition sera l’occasion de célébrer les trois décennies de musique électronique à Carcassonne. Il y a 30 ans, en 1995, Janoz lançait le premier événement dans la capitale audoise.
Ylan Gilhodes-Rey